
Verbum Universel
L'élan du verbe inspire mon énergie et la profondeur de mes sens.
Bienvenue sur ce blog !
Ce site web met en évidence mon intérêt pour les mots, leur étymologie et les liens intrigants qu'ils entretiennent dans l’univers du temps. J'ai tendance à recourir aux allégories, en comparant un concept à différents aspects, ce qui peut donner une teinte particulière à mes propos. J'apprécie la vérité autant que l'écriture. Le langage oiseau « me touche », car je perçois des sonorités ou des mots au sein d'autres sons et mots.
Ma méthode de recherche s'écarte des standards académiques et consiste plutôt à tisser des liens entre les langues et les histoires mythologiques, historiques et religieuses. Je partage des réflexions animées par mon esprit au cours des influences qui me traversent le coeur et le mental. Je cherche à comprendre l’univers. Quand mes investigations me conduisent vers une trouvaille qui me parle, j'explore ses échos. J’ai beaucoup d’imagination et une multitude d’hypothèses, mais je suis ouverte à les remettre en question quand de nouvelles informations émergent.
En parallèle, il m’arrive de pousser quelques coups de gueules sur des sujets d’actualité sur une page du blog appelée « Quelques avis ». Mais j’évite de trop en dire. Fut un temps où j’espérais changer le monde en mieux et j’ai utilisé les mots pour lancer des alertes. J’ai donné tout ce que je pouvais durant ce temps, jusqu’à épuisement… Gueuler pour dire ce qui ne va pas, ça peut être nécessaire, mais ça n’attire pas forcément les bonnes personnes. La création est essentielle. Dire ce qui ne tourne pas rond n’est pas suffisant pour bannir les souffrances. A force de vouloir supprimer ce qui fait mal, on ne prend plus le temps de faire ce qui fait du bien. Et ce qui fait du bien doit remplacer ce qui fait du mal. J’ai compris que ceux qui luttent contre ces forces obscures (les réseaux de crimes organisés, les « méchants ») ne peuvent pas passer leur vie à faire ça, car ça fout la leur en l’air, ça les prive de leur famille ou les met en danger. Lutter contre ce qui fait du mal à l’individu et au collectif, c’est bien, mais il faut savoir passer la main. Quand on a l’énergie, on fonce, mais quand ça bouffe l’âme, c’est comme avec une relation toxique, il faut arrêter et passer à autre chose, pour sauver sa propre âme et ne pas laisser l’objet de sa lutte voler sa lumière. Il y a des métiers qu’on peut exercer durant quarante ans, mais il y en a certains qu’il vaut mieux ne pas dépasser quelques années tellement ils sont durs. Un jour, un gendarme m’a raconté qu’au bout de dix ans d'enquêtes pédocriminelles, il a changé de secteur en passant dans les enquêtes financières. Il était à bout de forces psychologiques et surtout, il s'était tant endurci pour supporter cette part de sa professsion, qu’il gardait cette dureté en dehors de son travail, elle se voyait sur sa peau. Enquêter sur ce genre de crimes oblige à regarder ce qui ne serait jamais regardé en tant normal, pour pouvoir trouver des détails, des preuves permettant de remonter la filière pour arrêter le ou les coupables. Ces agents courageux devraient avoir le droit à une retraite au même titre qu’un soldat, au bout de 15 ans, parce qu’ ils en ressortent aussi traumatisés que quelqu’un qui a fait la guerre. En faisant la guerre au crime, ils subissent mentalement les crimes subis par les victimes. Il faut être fort et courageux pour exercer ces métiers. Je remercie ces personnes qui donnent d’eux-mêmes pour tenter de sauver des innocents.
Mon parcours personnel m'a amenée à étudier différents aspects de l'être humain, depuis les profondeurs les plus sombres jusqu'aux sommets les plus brillants, parce que j'ai souffert de la bêtise humaine et de ses parts d'ombres profondes, mais que j’ai gardé la capacité de sourire et d’aimer ce qui est beau et bon, même si c'est moins qu'avant.
Donc, qu’on ait été victime ou enquêteur pour leur venir en aide, à un moment, il faut penser à créer sa vie, que ce soit dans son jardin, dans sa maison, dans un domaine artistique ou l’écriture, ça peut être aussi le sport, la construction de bateaux ou le fait de regarder des comédies humoristiques.
Pour ma part, j’exorcise mes souffrances comme je peux, en dessinant, en peignant, mais aussi en écrivant via des recherches. Pendant que je cherche ce que signifie le mot « Pietra » ou « ra’ayon », je ne rumine pas sur la rancoeur de certaines choses ou je ne pleure pas sur d’autres. L'écriture fut donc pour moi un instrument de découverte et de compréhension du monde qui m'entoure, tout en explorant ma propre existence. J'aborde parfois sur ce blog, des thèmes complexes et les mystères immuables de l'âme humaine. Je peux livrer mes états d'âme, car je suis ce que je suis.
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Anne Tournesol