12- Perspectives et dimensions
Une perspective est la représentation des possibilités d'évènements plus ou moins éloignés.
Comment voyons-nous cet évènement ? Dans la longueur temporelle entre le passé et l'avenir ou dans la superposition de ses multiples possibilités d'existences ? La plupart des gens envisagent l'impossible ou le possible, l'un ou l'autre, sur la ligne du continuum de l'espace-temps. Quelques personnes ont une autre vision des perspectives, une vision plus psychanalytique des profondeurs de l'intrication existentielle.
Jusqu'à aujourd'hui, j'ai pensé que j'étais une personne sans perspective, incapable de me projeter dans un futur me concernant. Je m'étais un peu trompée. En effet, du latin médiévale. perspectivus au sens de «l'optique » est une personne qui « étudie ou écrit sur l'optique » selon Blaise. Or, cela fait des années que j'essaie d'expliquer la vision interne et externe de l'esprit humain.
Perspective, dérivé du latin pespectus, part. passé de perspicere, une personne perspicace est quelqu'un qui « regarde à travers et attentivement». La perspective d'un évènement se modifie selon la position que l'on a, la distance de l'objet, sa figure, sa couleur et la dimension dans laquelle elle apparaît.
Le sens du temps transforme aussi la vision parce qu'il a une grande variété d'unités. Regarde-t-on une scène du passé qui aurait pu arriver, qui aurait dû arriver ou qui est arrivée ? Les unités du temps ne sont-elles que conjugaison ou doit-on aussi prendre en compte une densité de temps selon le minéral, le végétal, l'animal, l'humain et l'au-delà ?
Malgré l'horloge et le calendrier, le temps passe différemment selon chacun de nous. Il va vite ou doucement et semble avoir une élasticité qui varie selon les obligations de chacun. On peut dormir une heure comme huit ou huit comme une. On peut discuter une heure en cinq minutes dans un temps qui dure longtemps ou ce dernier peut passer très vite et nous donner l'impression de n'avoir eu que cinq minutes alors que toute une heure est passée. La vitesse du temps semble se modifier selon l'évolution de notre conscience, mais reprendre une vitesse commune suite à des obligations d'agenda (aller à l'école, au travail, se rendre à un rendez-vous). Aussi, je me demande, à quelle vitesse la perspective d'un évènement peut-elle se modifier ? Est-ce une histoire de Quotient intellectuel psychique ou quantique ?
Peut-on
dire que le temps vit en simultané dans au moins trois dimensions en
même temps : longueur, largeur, hauteur et plus encore, en 5D,
en y ajoutant la profondeur et la vitesse ? Cette
perspective paradoxale est un début d'explication quant aux mondes
parallèles. Pour cela, il faut autant une vision cavalière (vu de haut), qu'une vision de l'intérieure, avec un œil éclairé, translucide et ne pas craindre les paradoxes qui défient la logique.
Sur le site https://www.etymonline.com/fr/word/perspective
Le sens de "l'art de dessiner des objets solides sur une surface plane de manière à donner l'apparence de la distance ou de la profondeur" est attesté dès les années 1590, probablement sous l'influence de l'italien prospettiva , un terme utilisé par les artistes. Le sens de "proportion correcte ou juste, relation appropriée dans l'esprit des parties d'un sujet les unes par rapport aux autres" est enregistré vers 1600, d'où le sens figuré de "perspective mentale au fil du temps" (1762).
Il y a les perspectives physiques et il y a les perspectives mentales
L'être humain est doué d'une double vision au naturel. Ses yeux voient les auxiliaires de vie, les avoir et les êtres.
Nous voyions la représentation des objets en dehors de nous et nous voyons au-travers de l'attention, amenant la perspective à la perspicacité, La perspective est le cadran, la quatrième partie de la surface (quadran), le carré de l'être (quadrare) qui donne la marche du temps à l'humain, via son ombre et ses aiguilles (les aiguilles étant nos bras et/ou jambes, je suppose). En fait, j'ai pensé durant un moment que l'humain n'était qu'un écran TV ou un poste radio, mais il est aussi un réveil, son propre réveil et son mouvement s'inscrit dans son ventre, ;à où les intestins sont parait-il, le miroir de notre cerveau.
- Bizarre, mais il y a deux jours "comme par hasard", le cadran de mon réveil à sauter quand je l'ai bousculé. -
En sanscrit, le mot perspective trouverait sa source dans le mot "spasati" qui signifie "voir".
La perspective est une vision prospective, du latin pro, en avant, et du latin spectro, spectare, pour "regarder longtemps ou souvent". La perspective dans le sens perspicacité prospective, c'est l'étude des avenirs possibles.
Wikipédia :
- J'évoque alors en rafale les rumeurs courant les salles de rédaction sur Ze Plan, qui instaurerait dans certains quartiers une sharia soft, mais Serge s'esclaffe « tout cela provient de la fuite d'un scénario de type « ultra-accommodant » de la cellule Prospective du ministère de l'Intérieur, c'est payé pour ça les cellules Prospectives, gamberger sans tabou. — (Yves Bourdillon, Jamais de guerre civile le mardi, 2020)
- La prospective suppose une vision à long terme, une réflexion large et ouverte, la prise en compte des acteurs internes et externes. — (Luc de Brabandère, Anne Mikolajczak, Il sera une fois… la prospective stratégique, L'Expansion Management Review n° 128 , 2008)
- Sans compter que les méthodes de prospective évoluent: la modélisation, largement répandue il y a quelques années, est désormais en perte de vitesse, parce que jugée trop complexe à mettre en oeuvre, pour des résultats incertains. — (Jean-Claude Lewandowski, La boîte à outils du prospectiviste, lesechos.fr, 15 octobre 1996)
On peut dire que la perspective mentale est une vision de pensée stratégique envisageant un maximal de possibilités présentes et futures, afin de parer à toutes éventualités. Et son antonyme "rétrospective" permet de visualiser un maximum d'hypothèses passées.
- Je vois beaucoup de choses, d'où ma capacité d'analyse mais je suis encore en train d'apprendre à synthétiser pour ne pas me perdre dans le mirage de mes visions, tel un "spect/re" (per/spect/ive) apparaissant comme si j'étais vivante, dans une figure spectaculaire, frappant ma propre vue et mon imaginaire des réflexions suscitées au sein émotionnel de mon caractère exceptionnel et me laissant inanimée de ne posséder aucune destination, tout en complétant mon savoir de renseignements.-
J'ai plus parlé de perspective que de dimension, parce que si je peux voir dans tous les sens, je ne sais pas en prendre toutes les mesures, de toutes les directions.
Le diamètre pour moi est le diamant de l'être (diam-être) ou le di qui double ou qui divise l'âme de l'être. Mes mesures vont aussi loin que la source des mots depuis une époque où les instruments étaient ceux de l'esprit plus que du plastique. C'est aussi pour cela que je suis autant "à cheval" sur la ponctualité, car si je ne me donne pas ce repère, alors je peux partir loin en esprit et louper les choses essentielles à mon époque, qui pourraient constituer à la longue, des reproches.
Je vois la dimension d'un mot qui constitue un espace migrant dans le temps et se formant ou se déformant sur la durée. C'est pourquoi en parallèle, je vois les galaxies de l'univers avec des formes qui ont évoluée selon les calendriers. Nous voyons telle galaxie avec telle rondeur depuis 1000 ans mais il y a un million d'année, elle était plus petite ou plus grosse en fonction de sa ou ses rencontres avec d'autres galaxies et d'autres univers. Dans ma dimension, les galaxies ont une étymologie qui les raconte. Vous comprenez ? Les planètes, les galaxies, les univers ont ou pas leur préfixe et leur suffixe. Ils ont une grammaire qui les expliquent, comme leurs couleurs peuvent être une partition musicale.
Est-ce pathologique de penser ça ? Je ne dis pas que c'est une certitude, puisque je reconnais que tout peut se modifier, mais j'explique c'est une des dimensions dans laquelle je vois.