14- Le jugement de l'Orteil 

27/05/2023

ou 

l'horloge humaine 

Orteil, l'Ur teil ou l'origine de la connaissance morale qui nous fait marcher sur la lune, mais aussi sur la tête, même en dormant sur le pouce...

En Asie, le pouce orteil est lié à la tête et donc la tête au pouce. Tête en bas, pied en l'air...

Le pouce est une unité de mesure qui nous tient en équilibre.

Le radical "or" vient du latin "aurum", qui donne aurora (aurore), "australis" (australe) et "uro" (briller), mais "Or" provient aussi du latin "urus" ou de l'allemand "UR" (comme la cité mésopotamienne du dieu Lune, en Irak, formé, il y a 3 milliards d'années, pendant l'Archéen, éon de l'échelle des temps géologiques. Un Archéen est un gentilé, c'est-à-dire un habitant des lieux. Les doigts sont donc des habitants de la terre.)

Le "Teil" dans l’orteil est peut-être, comme le nom des villes qui le portent, une porte d'entrée. Teil renvoie à l'écorce ou tille pour "petite peau". 

L'or ou "aur" trouve également une signification vers les mots "alliance" et "arche" (arca -> coffre). 

Aur peut faire référence à "Auriga", qui est le nom de la constellation du Cocher, représentée par un chariot avec son conducteur portant de temps en temps une chèvre (bêêêhhh !) ou des chevreaux. Les Babyloniens la nommaient "Rubiki" (pour ne pas dire Rubicon...).

Le mot orteil signifie articulation et vient du mot artus dont l'adjectif arctus (arc) mène à arme ou âme.

Son sens étymologie signifie assemblage qui veut dire en grec armentom. De là le mot "amen" ou  armen ? Rassemblement (ou troupeau) d'armes ou d'âmes ? À l'Urmain de choisir... 

En Albanais, armentom se dit "rrnj" signifie Racine.

L'orteil est donc la racine de l'humain, le gardien de l'ours dont l'arctus a le sens initial de fixé, noué et qui a pris par le mot "reor" le sens abstrait de "fixer dans sa pensée". Arctus est le passage vers la réalisation de nos pensées (de la tête au pied ou des pieds à la tête). C'est peut-être pour ça que la société experte en transformation digitale interne s'est donné le nom Arctus !

L'orteil de l'humain est donc le sel de la pensée, qui en le fixant au sol, l'aura rendu réel. (voir l'évolution sémantique du verbe réaliser). Cette articulation que nous sommes nous rend imparfait, car son grec aoristos nous indétermine et avec son dérivé de ὁρίζω, horizô (horizon), il nous sépare et nous limite, avec le préfixe ἀ-, a-.

Prenez l'aoriste. C'est un temps, ou un aspect, qui se réfère à la qualité d'une action sans la situer dans le passé, le présent ou le futur. Il ne dit pas « quand » (hier, aujourd'hui ou demain), mais « comment » (le résultat des actions). L'aoriste est le résultat de tous les présents qui ont été. — (Dominique Dunglas (entrevue d'Andréa Marcolongo), « La Langue géniale, 9 raisons pour aimer le grec », Journal Le Point, no 2328, 24 avril 2017, page 16)
Ce nʼest pas une tâche facile que de donner une vision claire des définitions proposées par la linguistique traditionnelle pour le signifié aspectuel des thèmes dʼaoriste et de présent.
— (Martín S. Ruipérez, Structure du système des aspects et des temps du verbe en grec ancien, 1982)

(Source : Wikipédia)

Nous pouvons dire que l'humain est le temps de la conjugaison dont le gros orteil est la tête funambule de l'univers terrien.

 En basque, ur est le mot utilisé pour parler de l'eau (la pluie en Nyindrou). En suédois, le mot vient de l'allemand "uhr" et signifie "horloge" ou "hors de". 


L'Horloge humaine

L'Urteil ou l'uhrteil explique-t-il le temps de l'âme sur Terre ? L'urmain est-il le doigt qui fait le temps et la pluie ? En tout cas, j'ai compris maintenant d'où vient le mot urbain ! Il s'agit de l'autorisation administrative de vivre dans le temps de l'hors-loge, dans l'Ur !

Ur, c'est le "un" masculin ou féminin (du latin unus en istro-roumain, dans le sens unique ou seul) et le "il" qui pratique et exerce par la caméra de son œil (en Kotava), d'où peut-être la création du nom dieu qui pourrait au départ, avoir voulu exprimer le fait d'avoir des yeux et de voir d.ieux... Malheureusement, quelques-uns ont dû les trouver mauvais puisqu'en Sie (langue australe), Ur veut dire "mauvais".

Notre orteil qui goute la température de l'eau est donc l'œil qui surveille les humeurs météorologiques de la cité où vivent les humains (ou urdoigts/urteil) que nous sommes. L'orteil cérébral est le juge du sol que foule son pied et décide s'il reste dans cet urbanisme ou s'il en sort pour ne pas devoir y suivre ses lois. 

La main de l' hu-main, du latin manus se dit man en anglais. "Yo man !" = "Yo main" ou "Yo doigts". Ce sont donc les mains qui font les Hommes. La main de Dieu ou la main des yeux est ce que nous faisons de nos propres mains. 


Un problème au gros orteil est souvent un signe de déséquilibre dans sa vie, dû certainement à un sentiment de manque de respect. 

Mon gros orteil en a bavé depuis l'enfance, depuis mes 11 ans. D'abord écrasé, cassé, déchiré, il fut râpé et platré. 18 ans plus tard, il faudra lui retirer du cartilage qui s'effritait et un bout de phalange à cause d'une ostéochondrite. Si c'est dû au manque de respect qui a déséquilibré ma vie, alors oui, je confirme que cela a cruellement manqué à mon évolution. J'ai dû marcher comme un funambule durant des années, parce que personne ne pensait aux conséquences non seulement médicales concernant l'accident aillant entrainer tous ces problèmes sur mon orteil, mais psychologiques de ne pas m'être sentie protégée.

En médecine traditionnelle asiatique, le gros orteil est lié à la tête. En plus de ne pas avoir été respectée dans l'intimité de ma féminité, je ne me suis jamais sentie acceptée en tant qu'esprit humain. Mon cerveau était considéré comme "mongol" ou "irrationnel", "perché", "à l'ouest". Je me suis peut-être inquiétée exagérément à ce sujet et je suis presque sûre que les gens qui me disaient ça ne pensaient pas à mal. Pour eux, c'était de la moquerie pour rire, parce que je disais "n'importe quoi", mais émotionnellement, il y a eu un impact qui m'a empêché d'avancer vers le futur, comme je l'aurais dû si je n'avais pas ressenti autant d'humiliation physique et psychologique. Si j'avais une bonne note à l'école, je me sentais coupable vis à vis de ceux qui croyaient alors que je voulais "jouer à la fayotte", c'est-à-dire être bien vu du professeur. Et si j'avais une mauvaise note, je me sentais coupable d'être mal vue par mes parents. Si je me plaignais d'avoir été agressée, je me sentais coupable de créer des problèmes. Si j'essayais d'insister pour m'expliquer, je me sentais coupable de l'avoir fait pour rien. Je ne pouvais rien contrôler et mon égo n'a pas grandi en confiance, d'où autant de problème avec le gros orteil qui représente  l'égo et la personnalité.

Le juge

Le gros orteil, donc le cerveau, est juge de notre avancée et du chemin parcouru. Il est là pour résoudre une question, résoudre un différent. Le juge est l'orteil de la connaissance morale, il a le pouvoir de dire le droit. Il met le doigt sur le fait qu'il reconnait et tranche le litige en sanctionnant l'infraction.

Je crois que les juges vont tous regarder leur gros orteil d'une autre façon s'ils lisent ça .

Un juge ou un judge en anglais, "iugen" est un médecin qui examine, évalue et pose un diagnostic. Il se fait une opinion, donne son avis, prononce un jugement et inflige la peine.

La racine proto-indo-euroéenne du mot juge est "deik" et signifie "montrer", mais aussi "prononcer sollennement" et forme des mots comme : abdicate (abdeik), bénédiction (benedeik), indicate (indideik), contradacte (contradeik), predicate (predideik), verdict (verdeik), dedicate (dedideik) etc.

Le dic indique et le deik le prouve :-)

L'orthographe avec dg dans le mot judge est apparu vers le 15ème siècle. Le mot ancien en anglais était "deman" (voir doom).

De fil en aiguille, le mot deman est devenu doom, dérivé de dom (la loi, statut, justice, équité), doms (discernement) domaz , pie dhe (poser, placer),  dhaman (loi en grec), domé (attention).

La doom est une décision déterminant le destin, le livre de loi un "dombec". 

Chez les croyants, le doomsday est la fin du jugement avec le "crack of doom", la dernière trompette, le signal qui dissout l'affaire humaine en portant le jugement et en prononçant la "deem", la condamnation, la sentence. 

Je comprends mieux la dime réclamée dans les églises avant de manger l'hostie. Dans la symbolique, la dime est la condamnation à payer leur péché avec quelques pièces de monnaie (la punition, l'amende) et ensuite ils pardonnent en mangeant le pain partagé.. La deem, c'est la dime. 48 ans pour comprendre ça.

Peut-être, il faudrait ajouter du pain en fin de procès. Une fois que le juge aurait prononcé la sentence (quand les gens repartent libre), le partage du pain en plus d'une amende financière serait la preuve devant témoin du passage vers l'au-delà du préjudice, l'acceptation de la sentence pour un et du pardon pour l'autre.  

Êtes-vous d'accord pour partager ce pain ? Si oui, alors vous vous engagez à ne plus revenir sur le différent qui vous a mené dans ce tribunal, à moins bien entendu d'une récidive, ce que personne ne souhaite ! Très bien ! Messieurs ! ROMPEZ ! :-D