15- La déontologie pharmaceutique
Ou
Le serment de Galien
Être pharmacien, ce n'est pas rien, c'est celui qui prépare l'ordonnance du patient censée l'aider à aller mieux. C'est lui qui prend en charge la thérapie du malade. Son rôle premier est de garantir la conformité des médicaments payés dans sa pharmacie avec l'ordonnance du médecin.
Le serment moderne, qui remplace celui des apothicaires est prononcé par les étudiants qui soutiennent leur thèse. Il n'a pas de valeur juridique, mais complète le code de déontologie intégré à celui de la santé publique :
« Je jure, en présence des maîtres de la faculté, des conseillers de l'ordre des pharmaciens et de mes condisciples :
D'honorer ceux qui m'ont instruit dans les préceptes de mon art et de leur témoigner ma reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement ;
D'exercer, dans l'intérêt de la santé publique, ma profession avec conscience et de respecter non seulement la législation en vigueur, mais aussi les règles de l'honneur, de la probité et du désintéressement ;
De ne jamais oublier ma responsabilité et mes devoirs envers le malade et sa dignité humaine.
En aucun cas, je ne consentirai à utiliser mes connaissances et mon état pour corrompre les mœurs et favoriser des actes criminels.
Que les hommes m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses. Que je sois couvert d'opprobre et méprisé de mes confrères si j'y manque. »
Le pharmacien est le magicien qui doit nous faire du bien avec la bouillie de son remède. Hors, après une discussion intéressante avec une pharmacienne, j'ai réalisé que le serment d'Hippocrate n'est plus prioritaire pour tous, lors de la remise des médicaments.
Pourquoi ? Parce que la priorité est donné à l'économie des lobbies pharmaceutiques.
Comment ? Par le mensonge.
La pharmacienne me remet un hélikit à faire en laboratoire pour vérifier si je ne suis pas porteuse de la bactérie hélicobactère pylori. Je lui demande si la technique est toujours la même qu'il y a plusieurs années et si le produit est toujours aussi "dégueulasse". Elle me répond malheureusement que oui. Alors, je me lance verbalement dans une explication quant à l'ingrédient Aspartame ou autre substitut de sucre que je ne supporte pas et que mon corps rejette. Ce goût me dégoûte, c'est aussi simple que ça. Mais si je vomis, tout est annulé et je serais obligée de recommencer à zéro... Alors je lui lance que je ne comprends pas pourquoi, on ne fait pas du sans sucre plutôt que de mettre du faux sucre qui de toute façon n'est pas bon pour la santé ? C'est vrai, des études en parlent et on sait qu'il y a un lien entre édulcorants de type aspartam et les augmentations des cancers. Et après la sécurité sociale se demande pourquoi il y a de plus en plus de malades ?
Et là... La pharmacienne m'approuve ! Wouuuh ! Alors là, je ne m'y attendais pas du tout ! 100% d'accord avec moi !
Les pharmaciens SAVENT que l'aspartam et produits similaires ne sont pas bon pour notre santé mais si c'est intégré dans certains médicaments, c'est parce que cela coûterait moins cher à la production que d'y mettre du vrai sucre. Ce n'est pas eux qui décident mais, si j'ai bien compris la "FOOD & DRUGS ADMINISTRATION" aux Etats-Unis, qui estime ne pas être suffisamment payé par la Sécurité Sociale Française. En fait, ils cherchent à nous pousser vers un système à l'Américaine : Donner l'accès aux soins aux plus riches, estimant que si les pauvres sont pauvres, c'est qu'ils ne se donnent pas la peine de travailler ou de capitaliser en cas de problèmes. Ils n'ont pas envie de regarder le contexte historique et sociale de ces gens. Nous, en France, on s'accroche encore à notre système qui, comme son nom l'indique très bien, est une "sécurité" pour la "société". La Sécurité Sociale conserve une valeur morale, celle de notre humanité qui dit que chaque humain a le droit à des soins et à une bonne santé.
Malgré les gens derrière moi, la pharmacienne, qui devait avoir envie de se lâcher, pris la peine de m'expliquer que pour les mêmes raisons, on nous ment en nous disant qu'il y a pénurie de tel ou tel médicament. En réalité, à cause des prix abordables et justes que la sécurité sociale a mis en place pour que tout le monde puissent se soigner, les lobbies, qui n'en n'ont jamais assez, préfèrent vendre plus cher à l'étranger. Ils nous mentent alors en nous disant qu'il y a pénurie, mais c'est faux puisqu'en réalité, ils ne veulent vendre qu'à ceux qui payent plus cher.
Le prix d'un médicament remboursable est fixé par le Comité économique des produits de santé (CEPS), suite à des négociations avec le laboratoire exploitant le médicament. Ce prix tient compte de plusieurs éléments : l'amélioration du service médical rendu (ASMR) du médicament par rapport aux traitements déjà existants.
- l'amélioration du service médical rendu (ASMR) du médicament par rapport aux traitements déjà existants. Il existe 5 niveaux d'ASMR : de I (progrès thérapeutique majeur) à V (absence d'amélioration) ;
- le prix des médicaments proches ;
- les volumes de ventes et les conditions d'utilisation.
Le prix des médicaments génériques est en moyenne inférieur de 50 % à 60 % au prix du médicament de référence (princeps) tel qu'il était au moment de l'arrivée du premier générique. Le prix du médicament de référence est ensuite diminué pour le rapprocher de celui des génériques.
Le prix des médicaments non remboursables est libre et peut donc varier d'une pharmacie à l'autre.
https://www.vidal.fr/medicaments/utilisation/regles-bon-usage/prix-remboursement-medicament.html
Ils ont le pouvoir sur nous et peuvent donc nous empêcher de nous soigner. La solution serait de relocaliser en France. La pharmacienne ajoute alors : "Mais est-ce que les gens seraient prêt à faire l'effort ?" sous-entendant "à payer plus cher" ?
Euh... Stop, please. Là, j'ai encore l'impression qu'on essaie de faire culpabiliser les français de ne pas être plus esclave du système. Je pense qu'il s'agit seulement d'une bonne organisation économique. Si on y arrivait bien il y a 30 ans, pourquoi on y arriverait pas maintenant ? Il faut réactiver ce qui fonctionnait bien et désactiver ce qui ne marche pas, c'est tout. Mais d'après les pharmaciens, la France serait impuissante face au pouvoir des grandes industries. Pourtant, la loi du marché doit être respectée dans le protocole de l'offre et de la demande. Pourquoi une grande industrie n'irait pas au tribunal et ne serait pas condamnée pour manquement à la déontologie publique au nom de la transparence démocratique ? Parce qu'elle n'est pas française ? À quand la pression des médias sur le sujet ?
Plus de 7 milliards d'euros. C'est la somme astronomique versée par l'industrie pharmaceutique aux professionnels de santé dans onze pays européens en trois ans (de 2017 à 2019). Honoraires pour une activité de consultant, intervention dans un congrès, voyage et frais pour y assister, siège dans un conseil scientifique consultatif… : le détail de ces largesses que les laboratoires comptabilisent comme « transferts de valeur » est désormais rassemblé sur Eurosfordocs.eu (« des euros pour les docteurs »), un site Internet ouvert à tous.
Et les tests pharmaceutiques de ces lobbies sur les cobayes humains sans que ces derniers n'en soient informés, qui en parle ? Ah... Chuuut, c'est le secret des affaires ! Le conseil national de l'ordre des médecins est-il aussi puissant que ces industries plus préoccupées par leur plus value que la santé des citoyens ? Ont-ils "le couteau sous la gorge"? Si oui pourquoi ? Á cause de cadeaux ? D'erreurs médicales camouflées ou d'expériences secrètes ? Pourquoi une telle opacité sur les questions de santé ? Après, on se demande pourquoi "les théories du complot" fusent de tous côtés...
Exemple :
En 2020 lors de la pandémie du Covid-19, selon la presse belge, un des sept super négociateurs, de la Commission Européenne face aux laboratoires pharmaceutiques, choisi par la Suède, n'était autre que Richard Bergström, ancien directeur de l'European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations (EFPIA), le principal lobby pharmaceutique de Big Pharma en Europe. La Commission européenne a cédé aux exigences de l'industrie pharmaceutique qui lui a demandé une confidentialité quasi totale sur les aides accordées pour la recherche et sur le coût des achats de vaccins contre la Covid-19.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lobby_pharmaceutique
Pourquoi les aides sur la recherche doivent-elles rester confidentielles ? Qu'ont-ils à cacher ?
Combien de temps encore va-t-on laisser le lobbie pharmaceutique faire du chantage à l'emploi ?
Depuis quelques années, ces derniers imposent des prix qui ne tiennent pas compte du coût réel de la fabrication des produits, mais plutôt de ce que peuvent payer les pays. C'est le cas pour des médicaments contre le cancer ou l'hépatite C. Pour cette dernière, le sofosbuvir est la molécule de base qui permet la guérison en douze semaines. En Europe, où le laboratoire Gilead dispose d'une exclusivité autorisée par le brevet, la société a introduit le médicament à des prix allant jusqu'à 40 000 € pour l'ensemble du traitement. Aux Etats-Unis, Gilead avait initialement fixé le prix à 84 000 dollars, soit le prix sidérant de 1 000 dollars la pilule ! Ces montants exorbitants pèsent sur nos systèmes de protection sociale et menacent à terme de les faire exploser.
https://www.vivamagazine.fr/en-france-le-lobby-pharmaceutique-est-tres-puissant/
Pourquoi les grands sportifs ont accès à des traitements pouvant soulager l'arthrose et reconstruire les cartilages quand on dit au citoyen lambda qu'il n'y a pas de solutions ? Une histoire de fric, encore.
J'ai une question à poser : Doit-on considérer la lobbie pharmaceutique comme une mafia régnant sur le monde entier avec un droit spécifique à ne pas être dans l'obligation de respecter l'intérêt public ?
À quand un changement positif pour tout le monde ?
Un an plus tard, en date du 16/05/2024, j'ajoute un élément suite à une discussion avec une autre pharmacienne.
Environ une fois par mois, 4 jours avant la pleine lune, je dors peu. Hier, c'est quelqu'un qui toqué sur la fenêtre de ma cuisine en pleine nuit qui m'a réveillé vers une heure du matin et qui m'a empêché de me rendormir avant quatre du matin. Un jour ça va, deux jours ça passe, trois jours, bonjour les dégâts; Cependant, je suis contre les somnifères car j'ai connu des personnes qui en étaient dépendantes et dont les effets secondaires étaient dévastateurs. Aussi, quand je vois un flacon de "ZzzQuil sommeil" qui remplace la mélatonine, qui est sans dépendance et sans somnolence au réveil, je décide de l'acheter. J'en discute avec la pharmacienne, il n'existe pas de petits pots pour tester, je suis obligée de prendre un pot de 30 pour environ 12 euros. Elle m'affirme avec certitude que cette petite boule de gomme est efficace en une demi-heure. Elle est naturelle à 100% car composée de B6, de camomille et de lavande. Je connais les vertus anti-stress de la lavande donc je la crois. Alors je lui demande pourquoi la sécurité sociale ne rembourse pas ces gommes somnifères plutôt que les somnifères chimiques dont les effets secondaires créent des problèmes psychiatriques que le patient n'avait pas forcément auparavant. "Parce que les laboratoires perdraient trop d'argent" m'a répondu la pharmacienne. Mais pour la Sécurité Sociale, elle aurait tout à gagner à rembourser un médicament naturel qui fonctionne de suite plutôt qu'un cachet dont les conséquences sur la santé l'obligera à rembourser les prochains traitements que causeront les effets secondaires ? Ca serait logique...
Dans quelques jours, les pharmacies vont se mettre en grève... Je vais suivre ça de près...
Il faut le savoir :
"Depuis son autorisation, l'innocuité de l'aspartame est controversée.
En 1977, la Food and Drug Administration qui réglemente aux États-Unis le marché des aliments et des médicaments, refuse de délivrer au groupe industriel Searle l'agrément nécessaire à la poursuite de la commercialisation de l'aspartame.
La FDA lance même une procédure pénale[réf. nécessaire] contre le groupe, après avoir découvert de nombreuses erreurs dans les essais de toxicité présentés par Searle.
Après la nomination de Donald Rumsfeld à la présidence du groupe Searle en juin 1977, la situation se retourne en faveur de l'entreprise. Ronald Reagan nomme à la tête de la FDA Arthur Hull Hayes (en) (ancien chercheur du Pentagone) qui, en juillet 1981, autorise finalement la mise sur le marché de l'aspartame, contre l'avis du comité scientifique de l'EP. Notamment, le psychiatre Ralph Walton, appelé en tant qu'expert au cours de l'audition, fait état d'une revue scientifique montrant que les études financées par les industriels producteurs d'aspartame établissaient systématiquement à l'absence d'effets de cette substance alors que des études menées par des laboratoires indépendants concluaient à des doutes sur son innocuité.
La commercialisation de l'aspartame sous le nom de marque « NutraSweet » permit à la société Searle d'engranger, sous la direction de D. Rumsfeld, de considérables bénéfices. La vente de Searle à la compagnie Monsanto (en 1985) aurait rapporté à celui-ci la somme de douze millions de dollars.
En 1996, Olney et al. publient une étude dont le sous-titre est Augmentation des tumeurs cérébrales, y a-t-il un lien avec l'aspartame ?, laquelle a un fort retentissement en Europe[réf. nécessaire].
En juillet 2005, des chercheurs de la Fondation européenne Ramazzini, à Bologne (Italie), présentent à la presse une nouvelle étude menée sur des rats de laboratoire, semblant montrer un effet cancérogène sur le cerveau. Cette étude est critiquée par deux agences de sécurité sanitaire, notamment pour sa méthodologie insuffisante. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), après analyse de la méthodologie de l'étude, conclut qu'il n'y a aucune raison de changer les conditions d'utilisation de l'aspartame en Europe51. La France a aussi émis des réserves sur la méthode de cette étude et des doutes quant à la validité des résultats.
En 2006, une étude avait déjà suggéré que de faibles doses délivrées dans la nourriture de rates Sprague-Dawley à partir de l'âge de huit semaines et durant leur durée de vie augmentait le risque de cancer chez ces rats. Une seconde étude est réalisée par la même équipe, mais cette fois avec exposition à des doses de 2 000, 400 ou 0 ppm commençant au stade de l'embryon (à partir du 12e jour de vie), chez des rats mâles et femelles (également Sprague-Dawley). L'étude conclut à un risque dose-dépendant de tumeur maligne (cancers de type lymphomes et leucémies) chez les rats mâles ainsi que chez les femelles, avec aussi des cancers mammaires chez les rates. Les auteurs estiment que ces résultats confirment et renforcent la première démonstration expérimentale de la cancérogénicité multipotentielle à une dose proche de la dose journalière admissible pour l'homme, cette étude démontrant en outre un risque renforcé en cas d'exposition durant la vie fœtale.
Fin 2010, la polémique est relancée par deux autres études.
- La première a porté sur près de 60 000 femmes enceintes. Elle étudie la corrélation entre les cas de naissances avant terme et la consommation de boissons gazeuses aux édulcorants. Pour l'EFSA, « aucune preuve disponible dans l'étude ne permet d'affirmer qu'il existe un lien entre la consommation de boissons non alcoolisées contenant des édulcorants artificiels et l'accouchement prématuré ».
- La seconde a été menée sur des souris, par l'Institut Ramazzini (centre privé de recherche en cancérologie environnementale). Elle a conclu que l'exposition à de hautes doses d'aspartame induisait des cancers du foie (carcinomes hépatocellulaires) et du poumon (dans les alvéoles et bronchioles), mais chez les souris mâles uniquement, les femelles étant totalement épargnées par ce phénomène (ce qui suggère un « cancer hormonal »).
Le Pr Narbonne, toxicologue français, incite les Français à la prudence, pourtant l'EFSA, en collaboration avec l'ANSES, après avoir examiné les deux études affirme ne pas y trouver d'éléments probants de nature à modifier le profil de sécurité de l'aspartame. Ont notamment été mises en cause par les deux agences : les souris utilisées, connues pour spontanément présenter des tumeurs fréquentes au foie et au poumon et, pour la première étude, le fait que les mises-bas prématurées n'aient pas été spontanées mais déclenchées, sans précisions sur les raisons de ce choix médical. En réponse, l'Institut Ramazzini souligne que le groupe test et le groupe de référence ont été affectés des mêmes déficiences respiratoires à un stade avancé de leur vie, ce qui est plutôt normal quand un sujet devient vieux [pas clair].
Mi-2011, la polémique est ravivée à la suite de la réponse de Hugues Kenigswald, à la tête de l'unité Additifs alimentaires de l'EFSA, au réseau Environnement santé qui lui demandait de prouver le caractère scientifique des études initiales ayant autorisé la mise sur le marché de l'aspartame : « L'EFSA ne dispose pas du dossier de demande d'autorisation de l'aspartame qui devait contenir ces études. Par ailleurs, les contacts que nous avons eus avec nos collègues de la Commission européenne semblent indiquer que la Commission ne dispose plus de ce dossier ». Ainsi, la question de l'existence des dossiers scientifiques ayant autorisé l'aspartame est désormais posée, de même que celle de l'indépendance des experts. En 2011, en France, des élus et ONG demandent à l'Europe d'invalider la dose journalière pour ce produit. L'EFSA rend ses conclusions à la fin de 2013, qui maintiennent les avis précédents, considérant la dose journalière admissible comme une protection adéquate et l'aspartame sûr pour la population générale.
En 2013, Françoise Clavel-Chapelon, directrice de recherche Inserm-université Paris-Sud 11, à l'Institut Gustave-Roussy, et Guy Fagherazzi ont comparé la consommation de boissons sucrées et boissons sucrées « light » au regard du risque de diabète de type 266 :
« L'analyse, menée auprès de 66 188 femmes de la cohorte E3N, confirme une relation entre boissons sucrées et diabète de type 2 et révèle pour la première fois en France, que contrairement aux idées reçues, le risque de diabète est plus élevé lorsqu'il s'agit de boissons light que de boissons sucrées « normales ». »
Un article dans la revue Nature confirme, en octobre 2014, ce constat, ajoutant que les édulcorants altèrent le microbiote intestinal67."
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aspartame