20- La destinée

La destinée marque le point de départ dans l'espace temps. C'est le moment initial de la naissance (dès-ti-née), la soudaineté de la venue au monde et le devoir depuis ce moment, de se tenir devant. Le destin dès lors est d'être en vie verbale.

Les auxiliaires accompagnent l'être par delà les heures et les saisons, sur le fleuve de la source du temps fixe et prochain. La destinée se construit de la particule aux conséquences et son esprit navigue sur le jardin de ses fondements, car le destin de soi est la détermination de la justice que l'on souhaite, dans le désert du sort qui nous y lie. 

La destinée est l'Ursa qui constelle le chemin et qui ose se tenir debout devant le chasseur d'ours.

Chacun est le destinataire de sa lettre, c'est la destinée de l'être qui règle le cours des choses par sa puissance. Le destin est un degré témoin de partage qui se souvient des soins et des décisions qui nous atteignent.

La destinée est la particule de l'impulsion qui marque l'interrogation, elle est la tête de la condition, la note des modes majeur et mineur. 

Le destin, c'est le nom qui couvre notre localité, le petit toi de notre arbre spirituel.

Le pouvoir de la destinée est comme une triade qui agit sur le passé, le présent et le futur (du "para-dès" (paradis)  à l'"Ha-dès" (enfer) en passant par la terre), mais que la triade n'oublie pas que le destin peut aussi sortir l'innocent de l'enfer pour le mener au paradis, car depuis le futur, il peut résoudre des affaires passées...