26- Le Totem de Thot, le Dieu de l'écriture
Mon totem est l'écriture, mais peut-être est-ce le Dieu de la parole qui a fait de moi sa greffière.
Totem ou Thot-em (Thot aime) ?
Dans la mythologie égyptienne, Thot est le dieu de la sagesse, de la musique, des mathématiques, de la géométrie, de la médecine, de la magie, de l'astronomie, du dessin et de l'écriture. Il est le scribe des dieux au savoir illimité et sa compagne (ou sa fille) est Séshat (sa chatte ?), celle qui écrit, celle qui déifit le concept de sagesse.
La femme fait de l'homme un dieu et la déesse déifie le concept de dieu. Dé-esse en tant que dé de l'être, quand D.ieu est son œil ou ses multiples yeux (dieux), comme les facettes du rubicube.
Si le cube est un chiffre multiplié par lui-même 3 fois, alors pourquoi un cube a-t-il 6 faces ? Parce qu'il est un dé (ru-bi-cube/R2.3) en 3 dimensions avec seulement 2 orientations possibles pour chacune des 12 arêtes.
La dé-S est aussi le dé de l'espace-temps. Le cosmos de l'univers est-il conçu comme un rubicube où les constellations doivent être alignées comme les couleurs des côtés d'un rubicube ? Est-ce que les étoiles sont un genre de "code braille" nous indiquant des messages pour des passages dans l'univers dimensionnel et pas seulement des étoiles mortes il y a des millions d'années ? Les étoiles. Un code braille. Serait-ce possible ? Ou ai-je trop d'imagination ? Peut-être qu'il existe une civilisation supérieure à la notre, qui est tellement grande qu'on ne la voit pas, de la même manière qu'une fourmi prendrait l'humain pour un dieu parce qu'elle sentirait sa présence sans pouvoir le voir dans son entièreté, en le craignant car elle sait qu'il peut l'écraser et en le respectant car elle sait aussi qu'il peut balayer le chemin devant elle pour ne pas qu'on lui fasse du mal.
Quel est donc le code des D (ieux des esses) que je perçois mais dont je ne maitrise pas la connaissance ? Les yeux des esses. Les yeux des êtres.
Esse = forme de la lettre S, zigzag, du latin es, deuxième personne de l'indicatif du seum.
Étymologie : De l'indo-européen commun *h₁ésmi (« je suis ») qui donne le grec ancien εἰμί, eimí, le sanskrit अस्मि, ásmi, l'anglais am, le tchèque jsem, etc. Ce mot dénote une supplétion car son étymologie est distincte de celle de fui.
Verbe : sum, es, infinitif : esse, parfait : fuī, participe futur : futūrus (irrégulier), intransitif, prononciation \sum\,
Source :Wikipédia
La déesse serait le je suis de l'être. Mais le dé ? Un genre de jeu du sort ? En couture, le dé est un objet cylindrique où on insère le doigt pour le protéger. D'où sans doute la protection de Dieu dont parlent les croyants. Dieu est un dé où l'on peut se réfugier pour ne pas se faire piquer par les aiguilles du monde.
Le dé-mon est-il le fait de croire que le dé nous appartient ? Dieu n'appartient pas au possessif du "mon".
C'est pareil avec les ex. On ne devrait pas dire "Mon ex", mais l'appeler par son prénom, sinon, cela signe une possession malgré la séparation, du style : il a été et il est encore, même si je suis obligée d'y accoler le mot ex.
Les premiers totems que l'on a enfant sont ceux de nos parents. Ils sont les totems auxquels on croit, les dés de protection dans lesquels on vit. Leurs totems sont différents mais ils fonctionnent comme deux orientations possibles, celle du père et celle de la mère. Ils sont nos parents mais ils ne nous appartiennent pas, on ne les possède pas.
En créole, "dé" veut dire "deux". Dé-esse - deux êtres ? Dieux = deux yeux ? donc Dieu (sans x) correspond-il à un seul œil ou au fameux troisième œil ? Et en martiniquais, le dé est pour "des", donc déesse = des êtres.
Croire en la déesse, c'est fonctionner en binôme avec deux êtres ou être capable de voir dans deux directions en même temps. C'est peut-être ça la double vision. Croire en dieu(x), c'est vivre dans la crainte de son regard ou partager sa vision presciente, sous un seul œil ou sous tous ses yeux. Je commence à mieux comprendre...
D.ieu.
Ieu = European International University (là je rigole) ou Institut de l'environnement Urbain
Ieu : en vieux occitan, vient du latin eo, une variante de l'égo. Eh oui. Et il est aussi le pronom "je". Dieu est donc l'égo du je qui nous sert de dé à coudre et la façon dont nous en parlons nous en dit beaucoup sur ce que notre croyance en lui fait de nous, parce que si Dieu est l'égo, l'égo est le je suis. Et si la déesse est le fonctionnement des êtres, dieu est le manteau qui les protège. Mais le fait-il de la même façon dans les deux directions que représentent l'homme et la femme qui s'articulent ensemble ? Si un d'eux doit en découdre avec un dé qui étouffe plus qu'il ne protège, il y a alors un problème avec l'équité de ce dieu... On peut mettre un oiseau en cage pour lui apporter sa protection si il y a des fenêtres et une porte qui s'ouvrent. Mais si l'oiseau est condamné derrière les barreaux ou sous le dé, c'est qu'il n'a pas trouvé le bon Dieu qui fait le bien parce qu'il est beau en son cœur.
Mon Dieu à moi est la déesse de l'écriture. Ils sont bi-dimensionnel et leurs dimensions tournent dans diverses sens selon les constellations du rubis cosmique.
Merci à Thot et Ses chats. :-)
Ah, mais je n'ai pas fini ! Voici une information de dernière minute ! Comment ? Les Dieux de la mythologie égyptienne correspondraient aux prophètes de la Torah ? L'ancien testament c'est ça ? Mais alors... Hénoch est Thot ! Hénoch, l'arrière grand-père de Noé, celui qui est parti avec les dieux et qui a écrit 365 livres ? Celui qui incarnait la parole divine ? Ouiii, c'est ça ! Il a écrit :
- le livre des Veilleurs (idem le livre des géants ou autre livre ?)
- le livre des paraboles
- le livre de l'astronomie
- le livre des songes
- et le livre d'Hénoch (le livre des palais ?)
L'histoire de la traversée des cieux rappellent celle dont parlent les musulmans avec Mahomet. Serait-il possible que Mahomet, en tant que messager, leur parlait du livre d'Hénoch ? Il me semble que dans son histoire, sa première épouse était égyptienne et qu'elle lui enseigna beaucoup de connaissances. Était-elle une pharaonne ? Peut-être qu'en lui racontant l'histoire des pharaons et du Dieu de chacun, alors, la compréhension fut telle qu'il ne put s'empêcher de vouloir partager ses découvertes, du lien entre le polythéisme mythologique qui associait les vénérables à un animal totem et les prophètes du Grand Livre ?
Peut-être même que ce qui lui avait été révélé sur le Dieu unique, c'est que tout était unis et que c'est à cela qu'il allait se soumettre. Pas dans le sens d'obéir à des dogmes politico-religieux de manipulation de masse, mais dans l'acceptation de la puissance universelle de la destinée et du pouvoir divin.
Fin de l'histoire ?
Code des dés : CDD