30- Le fascisme pornographique

28/09/2023
" Souffrance Invisible ", Peinture par Josiane Giuily | Artmajeur
" Souffrance Invisible ", Peinture par Josiane Giuily | Artmajeur

On devrait faire un double procès aux industries pornographiques :

- un procès civilisationnel pour le mal fait aux civils, à la civilisation et à la civilité,

- un procès pénal pour la peine psychique et/ou physique endurée par les victimes directes et indirectes de ce système de contrainte et de contrôle extérieure et intérieur.

Les directeurs de cette mafia du porno se font de l'argent sur l'économie de la pulsion sexuelle du mauvais mâle par le biais de violentes pressions sur le sexe féminin qui n'est plus vu comme une fille, une femme, mais comme un objet à plusieurs trous où il faut y mettre des pièces à fantasme, comme les gosses le font pour apprendre la géométrie (un triangle dans un triangle, un carré dans un carré, un rond dans un rond, etc.). Sauf que pour la plupart de ces poupées vivantes, ce n'est pas un jeu, mais une contrainte externe et/ou interne à cause, toujours et encore d'un ou plusieurs abus sexuels ayant entrainer des réactions en chaine d'emprise du contrôle de la consommation de la chair victimale. Et s'il y en a qui croient jouir de la domination et de l'esclavagisme, qu'on se rappelle la valeur de la suggestion forcée par la manipulation et des hormones déclenchées plus par instinct de survie que par désir de violences corporelles.

Le voyeurisme de ces voyous provoque un malaise optique pour la majorité qui n'accepte pas qu'autrui puisse jouir par la contrainte de l'autre. La contrainte est un viol qui a plusieurs formes.

Le sadisme dans la sexualité est une pulsion de mort que transportent les esprits de ces mauvais mâles qui comme un virus va la transmettre à leurs victimes qui des années durant et même toute leur vie vont garder au fond d'elle, ce désir ancrée dans l'ADN de mourir pour oublier la douleur psychique et physique, la douleur de la contrainte et de l'humiliation, la douleur irréparable avec laquelle elles sont obligées de vivre même si ça va mieux sous certains aspects.

Sans cette industrie pornographique, les mauvais mâles n'auraient pas idée de filmer des innocentes dans leur intimité, sans leur consentement, pendant qu'elles se lavent, pendant un acte charnel.

Sans cette industrie pornographique, les mauvais mâles n'auraient pas idée de filmer des actes de violences, des coups et des blessures, des viols et même des meurtres. Il y a certainement des mauvais mâles qui font du mal sans ressentir le besoin d'un support médiatique, car ils ne sont pas tous voyeurs de leurs actes infâmes, mais sans cette industrie du sexe où l'homme est une machine à bander et la femme une marionnette à faire jouir les machines, alors il y aurait beaucoup, beaucoup, beaucoup de moins de crimes et donc de souffrances.

La pornographie est devenue une référence (de la violence) sexuelle qui a abruti tous ceux qui ont plongé dedans, dominants et dominés.

Je ne sais plus où j'ai lu cela, mais il faut bien faire la différence entre l'érotisme et la pornographie. L'érotisme prend acte de la sensualité par une écoute des sens et des valeurs morales de chacun dans une énergie libidinale cohérente et commune, alors que la pornographie se fout des pensées et de l'esprit, car axe la caméra sur le principe du plaisir avant tout, sur la force sexuelle et le sentiment de laisser libre cours à une animalité qui n'a pas l'obligation humaine de se contrôler et qui va interdire par le regard et/ou le geste à la proie de refuser quoi que ce soit. Dans l'érotisme, il y a des êtres humains qui partagent des sensations. Dans le porno, il y a deux objets qui donnent et/ou qui prennent. L'érotisme laissera derrière lui de bons souvenirs alors que la pornographie laissera plus de mauvais souvenirs que de bons, surtout pour les femmes qui pour la plupart d'entre elles se sont retrouvées victimes du regard pornéus de leur amant.