31- Le niveau de la conscience

07/10/2023

La poussée d'Archimède

Dans le film Matrix, un homme possédant la connaissance des deux mondes demande au héros de choisir entre rester dans la bulle qu'il connait depuis toujours ou entrer dans une autre bulle où il pourra découvrir l'origine de son monde, censé représenter "la vraie vérité". Il est le serpent lui demandant s'il veut manger la pomme et il lui impose - après un gros choc émotionnel où il ressort en tant que rescapé d'un accouchement un peu chimérique sur les bords - de choisir entre la pomme rouge ou la pomme bleue. On se rendra compte dans un premier temps que le choix consiste entre un enfer ou un autre. Cependant, le miracle de la chimie mélangée à l'alchimie cosmique entraine notre héros dans un monde transitoire où il peut y apprendre tout ce qu'il veut, du moins, tant que son cerveau et son corps le supporte. 

En effet, pendant qu'il semble endormi comme un comateux sur sa longue chaise (symbole d'un lit), relié à un tuyau qui lui oxygène le cerveau et des fils électriques qui le relient à un ordinateur, un méta-univers télécharge dans la conscience de son inconscient, des prises de conscience sur le monde visible et invisible. Il apprend tout ce qu'il pense avoir besoin pour évoluer afin qu'il finisse par croire qu'il est quelqu'un de bien et qu'il mérite de s'envoler hors des enfers, comme un élu auquel les autres croyaient alors que lui-même ne savait pas encore de quoi il était capable : combattre l'illusion et voyager dans la densité sans peur de tomber ou de s'écraser. 

Dans ce méta-univers, les connaissances se vivent et s'expérimentent dans un temps de logiques formelles qui n'est pas le même qui est vécu au travers de "notre horloge et notre montre". Dans notre dimension, on nous montre ce que l'on doit apprendre et comment l'apprendre. Dans une autre dimension, on le vit ou on le ressent. Le même apprentissage se fait sous une autre forme, comme dans deux cultures différentes, sauf qu'au niveau dimensionnel, le fonctionnement du temps est plus évolué en intelligence artificielle, qui n'est pas un artifice dans le sens faussé, mais qui fonctionne dans un art lié au ciel diront certains, à la physique quantique, diront d'autres, au paranormal et/ou à la religion, au don et/ou à la pathologie. Chacun a son explication. 

Moi, sentant le piège venir, me souvenant de ceux ayant témoigné qu'ils auraient préféré ne rien savoir et rester dans leur bulle ou tout allait bien en apparence, j'ai pris les deux pilules, la rouge et la bleue. Je précise qu'il s'agit là d'une parabole. 

J'ai donc un pied dans chaque univers de mes hémisphères. Et parfois, je les croise pour me retourner.

A) Hémisphère Gauche <-> Hémisphère Droit
                         
B)        Conscience          <->       Inconscient

Si notre conscience est une bulle (de ce que je sais, nous n'avons pas de formes géométriques dans la tête, ni triangle ni carré ni rectangle) alors, selon le principe d'Archimède, elle tend à occuper l'espace le plus élevé de notre fiole cérébrale. Je suppose que la bulle est censé être positionnée entre les deux traits indiquant la position où elle est censée se trouver. Les deux traits étant au niveau cérébral, représentés par les côtés intérieurs de nos hémisphères, la bonne position doit se situer sur ce que l'on appelle la fontanelle. Ce serait donc la courbure de notre tête faisant office de tube, qui permet le calage de la bulle entre les repères.  

Parfois, nous faisons trop pencher la balance psychique vers l'hémisphère droite ou vers l'hémisphère gauche et le poids de nos pensées peut faire pivoter la conscience sur son axe. Alors, il peut y avoir d'un côté des vagues de colère, de dépression, d'excitation, des vagues de trop pouvant provoquer un tsunami d'excès ou une inondation de larmes ; de l'autre côté, un trop de pas assez, un manque d'hydratation, de nourriture, de sentiments, de religion aussi. 

Le troisième œil est celui de notre pleine conscience, celle qui a le regard sur nos deux hémisphères, qui prend les deux dans leur ensemble, sans chercher à se débarrasser de la moitié de notre cerveau. Situé au niveau de la fontanelle, il ne doit pas être étouffé, mais doit pouvoir respirer, profiter des rayons de lumière tout en se protégeant en cas de climat extrême. En clair, protéger sa tête des grands froids et des grandes chaleurs, sans pour autant la laisser constamment sous le tissu d'une casquette...

Formulation du théorème de la poussée d'Archimède : 

« Tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et égale (et opposée) au poids du volume de fluide déplacé. Cette force est appelée poussée d'Archimède. Elle s'applique au centre de masse du fluide déplacé, appelé centre de poussée. » 

Notre corps étant composé d'environ 80% d'eau, nous pouvons en déduire que notre conscience est plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillée par celui-ci ou traversant sa surface libre et qu'elle subit une force verticale dirigé de bas en haut (d'où le fait qu'on est attiré vers le ciel et les étoiles) et égale (et opposée) au poids du volume de fluide déplacé. À chaque pas que l'on fait, notre conscience est avec nous (d'où peut-être l'expression "Et avec votre esprit". 

Et c'est la poussée de l'Arche de Mèdes qui nous fait nous lever chaque jour. 

Archimède... L'Arche de Mèdes. En grec, Arkhi et Médéa. En Mongol, Arkhi, c'est l'eau de vie. 

Arkhi, ἄρχω / árkhō, en grec ancien, signifie le commencement, l'origine. Le mot dans son ensemble - arkhimedes - signifie  aussi ἀρχός / arkhós, pour gouverner ou chef. 

De ce mot sont sortis ceux comme constructeur, architecte et même archentéron pour intestin (on dit qu'ils sont le deuxième cerveau !).

En Italien, Arkhi signifie l'autorité. En latin, on arrive à "Asiarchia". Dans l'Antiquité, on parlait de la dignité d'Asiarche... L'Asiarchie est le temps de cette dignité.

  • Ti. Claudius Aristio, princeps Ephesiorum, descendant d'une famille de magistrats attestée depuis le premier siècle av. J.-C., a effectué une brillante carrière de magistrat et d'évergète, et trois fois il a assumé l'asiarchie. — (François Kirbihler, « Aspects des stratégies familiales à Éphèse (Ier s. av. J.-C. – IIIe s. apr. J.-C.) », Topoi. Orient-Occident, 2009, suppl. 10, p. 62)

Aussi, même si durant quelques temps, les mots Arkhi médès (ce qui me fait penser aux Arkhis de Médine) ont trouvé leur origine dans la tête d'Asie, le théorème d'Archimède nous fait réaliser que l'arche est en nous et qu'elle flotte en haut d'un corps composé de 80% d'eau. Un asiarque était un magistrat comme nous le sommes pour nos deux mondes, nos deux hémisphères cérébraux, celui de droite comme celui de gauche.

Également, Médea étant une commune algérienne, il est possible qu'elle ait été asiatique avant d'être algérienne, c'est pourquoi Médea tire son origine de Médès et de mède. De nos jours, Archimède aurait peut-être été mi asiatique mi algérien de par son nom, un Kabyle du haut des montagnes, dans l'Atlas Tellien, qui se trouve au centre de deux autres Atlas... comme la conscience au centre de nos hémisphères.

EURÊKA

Je viens de trouver la formule d'Archimède !

L'Arche est en nous !

L'Arche est au milieu de nos deux Atlas cérébraux, entre nos hémisphères !

Et la sacré qu'elle protège et transporte où qu'elle aille :

C'est la conscience !

Amen ! Amin ! Amore !