49- Etre ER, un mythe ou une réalité ?
En hébreu, 'Er signifie "Eveillé".
"Er", c'est tout d'abord un trou de ver en astro-physique.
Au commencement, l'espace et le temps,
miroir de l'ombre et de la lumière ; trou noir et trou blanc.


Etre Er, c'est être "Eve"" : E.T - R -E.VE
Telle une étrave, c'est l'assemblage des lettres qui forment un mot, c'est l'ensemble des membres qui forment un être.
Comme ETRE sans VIE ? Comment ETRE sans l'EVE de la SEVE ou l'EVE de l'EVEIL ? Comment Etre sur Terre un Etre Terrestre (E.T.) sans REVE ? Et qu'est-ce que le rêve si ce n'est l''R' de l'Eve ? Mais qu'est-ce que ce "R" si ce n'est le son qui fait écho autant à l'AIR qui nous permet de respirer, à l'AIRE qui indique la surface de notre domaine d'action de vie et l'ERE qui établie l'époque de notre l'histoire dans l'espace-temps. En latin, l'aera est aussi une mauvaise herbe. En espagnol, "era" désigne l'être conjugué imparfait, le verbe "ser". Era fait aussi penser à la déesse Era, reine des dieux et déesse du mariage, qui a créé les hommes et permis la conjugaison des temps ! Etant fille de Chronos le temps, elle ne pouvait que le faire évoluer. Mais si ce temps fini par l'avaler, RHEA, fille du ciel et soeur du temps, réanima. Et oui, l'étude de la mythologie nous apprend tout sur le monde. Rhéa/réanimation ; chronos/chronomètre, réveil/rêve/éveil. A une lettre près, la "R", on a trois mots différents mais qui garde un lien particulier.
J'ai l'impression que l'alphabet est tel un code qui détient en lui les clé de l'univers ; l'explication de l'histoire de la vie des êtres dans les dimensions du cosmos. L'alphabet, l'étymologie et la pythologie - oups ! lapsus révélateur ? je voulais dire mythologie ! En allant chercher sur internet, je vois que le mot pythologie n'existe pas. On y parle de Python le boa et de python, le langage informatique. Mais ou, eurêka ! La pythologie pourrait devenir une nouvelle matière, celle de la logique de l'interprétation de la programmation du langage structuré et fonctionnel dotée d'une fonction de mémoire au sein de l'étymologie, de l'alphabet et des mythes, commun à tous les humains et à toutes les espèces. Le sphynx d'Egypte est un philosophe politique d'Athènes et une Amazone de Scythe ou de Sarmate. C'est l'histoire de multiples histoires qui racontent toutes la même histoire, sous un angle de vision différent.
Il était une fois l'Epopée d'Erra, retracée dans un long poème où le réel, exposé dans un style élevé, est transfiguré et merveilleux. Je découvre à l'instant même, au fil de mon énarration, que le Poème d'Erra était la dernière grande construction mythologique de l'histoire qui ait été élaborée et publiée. Il était, d'après Jean Bottéro, plein de récits interminables, aux vérités démesurées, aux sous-entendus échappant une ignorance mise mal à l'aise. La reconstitution de sa trame errait par ci, par là, d'un bout à l'autre. Le poème aux multiples récits parlent d'Erra "Le Preux" (un lépreux ?). qui s'était engagé à porter un remède au désordre de l'univers auprès de Marduc (un seigneur de la Mésopotamie) à combattre les géants qui mettaient la ville à feu et à sang.
C'est au cours d'un rêve qu'un prêtre de l'Esagil (E.SAG.IL : « Le temple au pinacle surélevé », né avec Babylone), du nom de Kabti-ilâni-Marduk, aurait reçu le récit retranscrit sur cinq tablettes. Le texte explique pourquoi le siège de la royauté (Babylone) a subi autant de malheur et d'attaque. C'est l'histoire de la guerre des étoiles, du film Star Wars ; si, si... Une des tablettes est théologique et parle du dieu des enfers, tourmenté par des démons qui veulent se battre et qui fit tout ce qu'il pu pour sauver le père des dieux avant que ces démons n'attaquent la ville et ne détruisent tout.
Je comprends que lorsqu'il parlait du dieu des enfers, cela ne voulait pas dire qu'il était le diable ordonnant aux démons de commettre des erreurs ; mais plutôt qu'il était le maire du village ou le chef des lieux et qu'on le poussait pour prendre part à une guerre dont il ne voulait pas. Alors les lieux à feux et à sang devinrent tel un enfer et il en fut réduit à n'être plus qu'un dieu de cet enfer... Parfois, on diabolise quelqu'un qui tout fait pour sauver la population...
Sur une autre tablette, le récit était surtout métrologique, c'est-à-dire constitué des mesures particulières de la Ziggurat de Babylone qui donne les dimensions de l'édifice en partant des réalités mais en lui attribuant les proportions optimales pour le renvoyer à une fonction cosmologique. Cela me fait penser aux constellations, peut-être un jour, quelqu'un a dessiner un taureau en s'aidant des étoiles ?
Hérodote (ve siècle av. J.-C.), historien grec (484-406 av. J.-C.), donne une description de la tour (I, 182-183), qu'il présente de manière fantaisiste comme une tour de forme hélicoïdale, ce qui indique qu'il s'agit d'une description faite par ouï-dire (Wikipédia) :
« On voit au milieu une tour massive qui a un stade tant en longueur qu'en largeur ; sur cette tour s'en élève une autre, et sur cette seconde encore une autre, et ainsi de suite : de sorte que l'on en compte jusqu'à huit. On a pratiqué en dehors des degrés qui vont en tournant, et par lesquels on monte à chaque tour. Au milieu de cet escalier on trouve une loge et des sièges, où se reposent ceux qui montent. Dans la dernière tour est une grande chapelle ; dans cette chapelle un grand lit bien garni, et près de ce lit une table d'or. On n'y voit point de statues. Personne n'y passe la nuit, à moins que ce ne soit une femme du pays, dont le dieu a fait choix, comme le disent les Chaldéens, qui sont les prêtres de ce dieu. Ces mêmes prêtres ajoutent que le dieu vient lui-même dans la chapelle, et qu'il se repose sur le lit. Cela ne me paraît pas croyable. »
En fait, il raconte l'histoire de la première construction d'un immeuble à plusieurs étages ! On comprend que dieu devait être un roi, dont le pouvoir pouvait diviser ou assembler...
L'histoire met en mesure la perfection de la tour de Dieu et montre que la paix peut vite être troublée par la démesure.
Etemenanki, E-temen-an-ki est son nom en sumérien, qui signifie "Maison de la fondation du ciel sur la terre", nous
C'est l'histoire de "La tour de Babel"
dont la légende raconte que su une plaine de l'Asin'atre, des hommes ne parlaient qu'une seule langue et ne tenaient qu'un seul discours. Dieu voyant qu'ils manquaient d'ouverture d'esprit permit l'arrivée d'autres langages (= migrants), ce qui créa durant quelques temps une grosse "batabel" (= confusion)
Le mot Babel ne doit pas être confondu avec le mot "batabel" qui lui signifie "confusion. On emploie aussi le mot "Babel" qui est un raccourci du mot Babylone (en akkadien bab-illi). Cela me rappelle le langage bébé... On dit "babiller" quand une personne bavarde inutilement si on ne la comprend pas. Baby, bébé vient donc de bab-illi ! hiiiiiiiiiii ! J'ai compris ! Bab = mouvement des lèvres . Les balbutiements du bébé sont les prémices du langage, ses premiers essais.
Tant de mystères résolus... Mystère... Myst-ère... le mythe d'ER !
Mystère est le mythe d'ER !
Un mystère se dit de ce qui semble inaccessible à la raison, cachée à celle-ci ou difficile à comprendre ; ce qui est secret. Ne pas connaitre un inconnu, ne pas comprendre une conséquence est un mystère, surtout si elle dissimule ses activités ou si elle est décédée et qu'on ne sait pas pourquoi ou par qui.
En latin, mystère se dit mysterium, en grec mustêrion, mot dérivé de mústês pour « initié » et muéô pour « initier ». Ca fait un peu "muer"... D'ailleurs, si on enlève le é, ça donne múô « fermer ».
Les mystères sont donc enfermés dans les religions, dans l'histoire, dans les précautions et ils sont révélés par l'inspiration, par l'initiation ou par une bonne enquête !
Mystère dans son écriture primitive s'écrivait mistere du latin ministerium, signifiant "la fonction, le métier".
Peut-on être "ministre de l'étymologie" ? Mystère et boule de gomme...
La représentation d'un mystère était une façon de le matérialiser, de le faire revivre, comme avec les histoires bibliques qui ont donné des genres dramatiques en littérature et au théâtre : les mystères dramatiques, telle "la passion du Christ".
Le théâtre est né de l'église,
avant d'être condamné par elle.
Le théâtre était la dramatisation sacrée, pour rendre visible et réel la résurrection d'une intention devant une communauté émotionnelle témoins d'une évolution.
(Sauf qu'ils ont loupé quelque chose, car si la pièce est un drame, sa conclusion devrait montrer une évolution vers la beauté de la bonté du bien, mais toutes les représentations théâtrales ou cinématographiques ne le montrent pas. Combien de films dont la spectacularisation pousse à vouloir l'insoutenable drame ?)
Aujourd'hui, je suis gâtée en révélations. Les spectacles antiques avaient lieu dans des lieux qui s'appelaient "mansion" pour "maison". Et là, haaaaan !
MAN-SION ! L'homme à Sion ! Voilà ce que veut dire maison !
Celui qui cherche Sion n'a qu'à entrer dans sa maison et se rendre visible et réel ; qu'il ressuscite de lui-même après un drame, qu'il rappelle l'intention des émotions et que l'on soit témoin de son évolution.
Au Moyen Âge, des troupes itinérantes jouent des pièces de genre dites des « Miracles », des "Mystères" et des « drames liturgiques », d'abord dans les églises puis dans leurs porches, sur leurs parvis et sur les places publiques. Elles ont pour vocation de raconter la vie des Saints mais sont très longues, alors pour maintenir le spectateur éveillé on y glissait en intermède quelques petites farces.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9%C3%A2tre
LES ACTEURSLa représentation du mystère supposait donc une véritable entreprise de spectacle ; les écrivains étaient au service du metteur en scène, qui multipliait les tableaux, les « trucs », qui exigeait des séquences réalistes et souvent morbides, notamment pour montrer les supplices infligés aux saints. Comme on l'a dit, les acteurs n'étaient pas professionnels. Très nombreux, la représentation de certains mystères en exigeant parfois plusieurs centaines, ils étaient souvent recrutés parmi les paroissiens de bonne volonté, prêtres, avocats, artisans, écoliers, qui se partageaient les rôles (il était toujours dangereux de tenir le rôle de Judas, l'acteur n'étant pas lui-même mais son personnage : en 1437, il fallut ranimer le malheureux acteur qui jouait le rôle à Metz, sa pendaison ayant été trop bien faite) ; le jour qui précédait la représentation, l'ensemble des comédiens parcouraient la ville en grand costume : c'était la montre, destinée à attirer le public.
Ces artistes amateurs se groupaient parfois en associations, ou confréries, souvent liées aux paroisses ou aux corporations, dont beaucoup n'eurent qu'une existence éphémère, tandis que d'autres connurent une organisation plus durable et finirent par se spécialiser dans les représentations dramatiques. C'est ainsi que naquit en 1380, à Paris, une confrérie de la Passion constituée par les bourgeois de la ville afin de donner une représentation annuelle. Le roi Charles VI confirma cette création et, en 1402, assura à cette confrérie le monopole non seulement des représentations du mystère de la Passion, mais de toute représentation théâtrale dans la capitale.
https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/myst%C3%A8re/72458
Le thé du mystère (mi-thé-ré ou mi éther)
Le mythe d'Er pourrait être une sorte de jugement des âmes représenté par une vie théâtrale au travers de la Comédie du monde où tous les êtres jouent un rôle sur la scène terrienne. Nous sommes des pantins du temps dans l'illusion comique d'une mise en abime des devoirs et des masques, des tares et des manques, dans lequel le théâtre de la cruauté peut nous placer au milieu du spectacle ; ce qui fait de l'existence une souffrance où l'acteur en transe, "brule les planches" devant des spectateurs à moitié endormis, par une vie de sentiments, mais solidaires devant un miroir social caricatural où chacun cherche un bout d'identité où l'exutoire d'un interdit.
Théâtre, théologie, ces mots commencent par thé. En apparence, ils n'ont pas de lien, et pourtant, si c'est la théologie qui a crée le théâtre, c'est qu'ils sont liés. Le thé est une boisson de feuilles séchées, oxydées, fermentées. En chinois, le thé se dit "cha", et "chaï" en indien, "tea" en anglais, "tee" en allemand, "tè" en italie", "tchaïe" en russe et "cha" en portugais. Notre thé a donc deux formes, mais une même racine. Le thé où l'on entend le son été" est venu par la mer, alors que le thé dont le son est "cha" est venu par la terre.
Origine du mot thé
Des langues comme l'anglais, le français, l'espagnol et l'allemand ont pris le mot via le néerlandais sous la forme the, qui ont joué un grand rôle dans l'importation par voie maritime de ces feuilles. Tea et ses cousins viennent du malais teh qui vient lui-même de ce même idéogramme chinois Amoy 茶, t'e, auquel un trait a été enlevé, altérant sa prononciation. Les Chinois d'Amoy apportaient le thé dans les régions bordant la mer de Chine méridionale, et c'est ainsi que ce mot est parti voguer sur les 7 mers, et nous est parvenu.
Origine du mot chaï
Tandis que d'autres langues dont le russe, le persan, le grec, l'arabe et le truc sont arrivés par la terre. Ils ont emprunté leur nom pour le thé au mandarin 茶 (« cha »).
https://detectivedesmots.wordpress.com/2019/11/01/the-ou-chai-etymologie-definition/
Et là, je découvre le mot "thérémine", qui est le nom d'un instrument pour écouter le "son de l'éther" (aeterphone). C'est in inventeur russe du nom de Lev Sergueïevitch Termen qui découvrit qu'en mettant une antenne devant une mystérieuse pierre noire, non seulement un son en sortait, mais le mouvement des mains pouvaient en contrôler la hauteur et le volume. Incroyable ! En migrant aux Etats-Unis Mr termen changea son nom et s'appela Mr Thérémine. Alors là, ça vaut le coup de lire cet article qui est une pépite pour expliquer l'histoire de Thérémine : https://detectivedesmots.wordpress.com/2022/10/26/theremine-histoire-et-etymologie-dun-instrument-extra-terrestre-halloween-special/
Un jour, les chefs d'orchestre seront peut-être comme des soldats faisant des batailles de sons. Le son est la musique de l'air ; l'air est comme un vide venu d'ailleurs.
Le thérémine entre d'une manière démonstrative dans le cinéma soviétique avec la musique originale du film muet Aelita (1924), de Yakov Protazanov, premier film de science-fiction russe d'après Tolstoï dont la partition comprend pas moins de trois thérémines. Dimitri Chostakovitch introduit le thérémine dans Odna de Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg.
https://pilule-magazine.whynote.com/ux-portfolio/termen-au-cinema/
Et si ce n'était qu'une radio devant laquelle, il faisait semblant d'être le musicien du son ? Non... Dans cette vidéo ci-dessous, la nana a l'air de bien s'amuser et ça me donne envie de faire pareil. Le garçon ensuite s'amuse bien aussi.
Ce que je ressens, c'est que nous pouvons être avec ce type d'instrument, le musicien de notre ressenti en créant une musique naturelle même sans avoir appris le solfège ! Jean-Michel Jarre... C'est pour ça que sa musique est si belle. Elle vient de sa conscience pure. Haaan, je viens de faire une découverte extraordinaire. Alors là, je veux bien devenir musicienne !
Cependant, je ne doute pas que les maladies de l'âme puisse participer à la création de films d'horreur qui manifestent les troubles mentaux de leurs producteurs et réalisateurs, que ce soit dans le son ou dans l'action de la gestuelle.
Erreur et errance
Le mythe d'Er m'a fait errer dans les limbes où j'ai vu les âmes transmigrées ou réincarnées dans une après vie faites de souffrances et de récompenses, en fonction de ce que l'on a encore à comprendre et de la sagesse acquise. Je me sens parfois comme une messagère de l'au-delà qui se demande si tout ça n'est pas une farce.
Le mot erreur vient du latin error, l'action d'aller ça et là, à l'aventure (les erreurs d'Ulysse). Au figuré, l'error est le vagabondage de l'esprit et de l'imagination. Commettre une erreur, c'est se tromper et s'écarter de la vérité.
Pour connaître le Bien, le mieux est de pratiquer la philosophie. Celle-ci permet, chez Platon, de le contempler et de le connaître (voir allégorie de la Caverne). Elle permet aussi à qui pratique la philosophie de se détacher des choses sensibles et de préserver la pureté de son âme, qui appartient à un rang ontologique supérieur aux choses sensibles. En définitive, seule la philosophie, sans laquelle il n'est pas de justice, garantit l'accès à la fois à la vérité et au bonheur.
L'errance, dérivée du verbe errer, c'est l'action d'aller çà et là sans s'établir nulle part. La longue errance d'Ulysse en Méditerranée. Au figuré, on parle des errances de l'esprit, d'un cœur indécis.
Au XIIème siècle, errer signifiait voyager, agir et se conduire. Errer est issu du latin médiévale "iterare" pour voyager. Au XVIème siècle, errer était issu du latin "errare" qui signifiait "aller à l'aventure", d'où "la fausse route" et le fait de "se tromper de route".
Un chevalier errant est quelqu'un qui voyage sans arrêt ; un juif errant est une personne légendaire qui n'est pas fixé, qui va çà et là ; un chien errant n'a pas de maître... Les planètes sont errantes, les étoiles sont fixes.
L'erreur est involontaire. Elle est triviale ou tribale ; elle provient de l'ignorance ou de l'expérience, mais aussi de la vitesse d'interprétation (trop vite ou pas assez).
Ainsi, selon Albert Einstein : « La seule façon d'éviter de faire des erreurs, c'est la mort. »; pour Jean-François Bach : « Une personne qui n'a jamais commis d'erreur n'a jamais tenté d'innover. »; pour James Joyce « les erreurs sont les portes de la découverte »; pour Gaston Bachelard, « l'esprit scientifique se constitue comme un ensemble d'erreurs rectifiées »5,Note 2; et selon Geoffrey E. R. Lloyd : « Il fallait d'abord aux Grecs de l'Antiquité avoir des idées, fussent-elles inexactes, pour orienter les observations. Ensuite ces observations ont elles-mêmes conduit à remettre en question certains présupposés et à formuler de nouveaux problèmes.
Plusieurs grandes figures de la science ont d'ailleurs commis des erreurs : Kepler, Galilée, Descartes, Newton, Lavoisier, Darwin, Hilbert, Einstein, Fermi, von Neumann, Hawking, etc. Elles appartiennent souvent à deux grandes catégories : celles qui consistent à développer de fausses conceptions et celles qui consistent à considérer comme fausses des théories qui rendent compte de la réalité.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Erreur_scientifique
Pour connaitre les erreurs du passé, il faut des témoignages.
Par exemple :
- "Les médecins de l'Égypte antique pensaient que le cœur était un organe qui pouvait se déplacer dans le corps et que ses déplacements pouvaient causer des maladies qu'on diagnostique en tâtant le pouls. Par ailleurs, ils ne faisaient pas de différence entre vaisseaux sanguins, nerfs et ligaments."
- "Pendant la plus grande partie du xxe siècle, la majorité des chercheurs était convaincue que le cerveau adulte ne fait que perdre des neurones sans aucune possibilité de régénération."
- "Dans les années 1980, d'autres chercheurs mirent en évidence l'apparition de nouveaux neurones, cette fois dans le cerveau de canaris qui apprenaient de nouveaux chants."
- "Les travaux d'Elizabeth Gould à la fin des années 1990 mettront en évidence que la genèse de plusieurs milliers de nouveaux neurones se produit chaque jour dans le gyrus denté de l'hippocampe chez le singe adulte. Ces résultats chez les singes ont ensuite été observés chez l'homme."
Conclusion : Le mythe provient d'une réalité
La tablette de Vénus est le témoignage de l'arrière petit-fils d'Hammourabi, Hammi Saduka. Vénus, ça fait plutôt féminin, non ? Hammi Saduka a commencé son gouvernement en annonçant l'annulation générale de la dette, appelé à l'époque "tuppam hepum" ou "casser les tables", une tradition fréquente pour assurer la popularité du nouveau monarque (Rituel du Nouvel An Babylonien). Oui, cela rappelle le geste de Moïse qui a pris les tables de lois qu'il a brisées...
Hammourrabi signifie "guérisseur lié, avec "hammour "pour celui qui était à côté du père" et "rapi ou rabi" pour le "guérisseur". Hammourabi est connu pour ses lois transmises dans le codes Hammourabi, une des premières codifications de l'histoire. Il était le monarque de la dynastie amorite, la première Babylone, détruite par les Hittites
Amorite, Amor... Hammour, Amour... Entre l'amor de l'amour et la mort
Les lois d'Hammourrabi étaient connues pour être dures et graves. Elles étaient au nombre de 282, écrites sur une stèle d'Obsidienne de presque 3 m de long.
Ex : "Si un maître d'œuvre a construit une maison qui s'effondre et que le résident est tué, le maître d'œuvre sera tué; le fils du résident sera tué, ensuite, le fils du maître d'œuvre sera tué."
C'était l'époque de "l'oeil pour oeil et dent pour dent".
Voilà ce que je comprends : La Bible et le Coran ont pris le grand-père de Moïse et Moïse, Hammourrabi et Hammi Saduka, pour ne faire qu'un seul personnage, celui qui a écrit les lois et celui qui les a brisées. Le grand-père a écrit le premier Codex qui fut le premier livre de droit. Il avait pour objectif de faire triompher la justice et d'empêcher les plus forts de faire du mal aux plus faibles. Il voulait la sécurité et la prospérité pour le peuple. Hammourrabi pensait que le mal ne pouvait être détruit que par le mal. Mais ses lois de représailles et de vengeance ne faisaient qu'ajouter douleurs et maux à ceux existants. Son petit-fils Hammousaduka, Moïse, est celui qui a effacé la dette en annulant les anciennes lois et en en créant de nouvelles. Il a libéré de l'esclavage un peuple asservi.
Comme un fils de Numtsia, un fils d'Emut-Balum, un fils d'Ida-maraz, un fils d'Uruk, un fils d'Isin, un fils de Kisura, un fils de Malkum a contracté une dette et lui-même, sa femme [ou ses enfants] pour de l'argent en service ou comme une promesse [vendue] - [Parce que le roi] s'est établi juste en face de la terre, il a été libéré, sa liberté a été restaurée. Comme [toutefois] une esclave ou une esclave née à la maison, un fils de Numzia, un fils d'Emut-balum, un fils d'Ida-maraz, un fils d'Uruk, un fils d'Isin, un fils de Kisura, un fils de Malkum a été vendu pour de l'argent et a été livré comme une obligation de servir ou a été laissé comme une promesse, sa liberté ne sera pas accordée.
Le code D'Ur-Namma est la plus ancienne tablette contenant un code juridique. Les lois étaient exprimées sous formes casuistiques (théologie morale), ils étaient "lu-gal", c'est-à-dire écrites par un grand homme ou un roi ("lu" signifiant "libre")
Lugal = légal ?
Le deuxième plus ancien recueil législatif mésopotamien connu, après le Code d'Ur-Nammu, était le code de Lipit-Ishtar, lui aussi rédigé en sumérien.
Le recueil de lois de Lipit-Ishtar peut être qualifié de « Code » car il comporte un prologue et un épilogue encadrant les dispositions législatives, tout comme le Code d'Ur-Nammu et le Code de Hammurabi, son plus illustre successeur. Ce texte est connu par un peu plus d'une douzaine de fragments de tablettes scolaires, la plupart exhumés à Nippur, l'un des plus prestigieux centres intellectuels sumériens, et également une ville importante pour l'enseignement du droit ; d'autres exemplaires proviennent sans doute de Kish et de Sippar.
Le prologue et l'épilogue font de ce texte une inscription à la gloire de Lipit-Ishtar, dont les mérites sont vantés. Le prologue explique comment le roi fut choisi par les grands dieux sumériens pour régner, comme le veut l'idéologie mésopotamienne, et comment il se vit assigner pour tâche de faire triompher la justice et l'harmonie sociale, après avoir rétabli la liberté des habitants des cités de Sumer et d'Akkad et l'ordre. L'épilogue commence par une louange renouvelée au sens de la justice du roi, illustré par les lois, et s'achève par des malédictions proférées contre ceux qui altéreraient l'œuvre du roi. On y apprend également que le texte était à l'origine inscrit sur une stèle, tout comme le Code de Hammurabi.
Prologue et Epilogue du code de Lipit -Ishtar :
Prologue : « Lorsque An le Grand, père des dieux, et Enlil, le roi de tous les pays, le seigneur qui fixe les destins, eurent donné un règne favorable et la royauté sur Sumer et Akkad dans Isin, le piédestal qu'An lui a établi, à Nininsina, la fille d' An, la Dame humble, de l'autorité de qui on se réjouit et vers le front brillant de qui on se tourne ; lorsqu'alors An et Enlil eurent appelé à la souveraineté sur le pays Lipit-Istar, le pasteur obéissant, nommé par Nunamnir, pour établir la justice dans le Pays, pour faire disparaître la plainte de la bouche, pour détourner la méchanceté, la malveillance et la violence, pour procurer le bien-être à Sumer et Akkad, alors moi, Lipit-Istar, le pasteur humble de Nippur, le cultivateur fidèle d'Ur, celui qui n'a pas de cesse pour Eridu, le seigneur qui convient à Uruk, le roi d'Isin, le roi de Sumer et d' Akkad, celui vers qui se porte le cœur d'Inanna, pour que la justice soit établie en Sumer et Akkad à la parole d'Enlil ; alors, (car) en ces jours, on leur faisait mener une vie de servitude, j'instaurai le retour au statut d'origine (ama - a r - g i, litt « retour à la mère ») pour les fils et les filles de Nippur, les fils et les filles d'Ur, les fils et les filles d'Isin, les fils et les filles de Sumer et d' Akkad. D'une façon exceptionnelle, je fis vraiment que le père soutienne ses enfants, je fis vraiment que les enfants soutiennent leur père ; je fis vraiment que le père se tienne à la disposition de ses enfants, je fis vraiment que les enfants se tiennent à la disposition de leur père ( ... ) »[réf. nécessaire]
Epilogue : « A la parole droite d'Utu, j'ai vraiment fait adopter des jugements droits par Sumer et Akkad; à la proclamation d'Enlil, moi, Lipit-Istar, fils d'Enlil, j'ai vraiment renvoyé la méchanceté et la malveillance dans les bouches; j'ai vraiment rendu tabous les jugements (d'où s'ensuivent) larmes, peine et plaintes ; j'ai vraiment fait apparaître la rectitude et la droiture ; j'ai vraiment procuré le bien-être à Sumer et Akkad. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_de_Lipit-Ishtar
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