54- La pépite "Pétra"

19/07/2024

Pétra signifie "Pierre" 

Je viens d’apprendre que le mot Pétra signifie « Pierre ».  

Étant donné que Pétra est un site antique de la Jordanie qui existait déjà 4 siècles avant Jésus, je ne peux m’empêcher de penser au jour où Jésus a prononcé les paroles « Tu es Pierre et sur ce roc, je bâtirais mon église ». J’ai toujours pensé que c’était le nom de Simon, un des apôtres de Jésus à qui celui-ci aurait ajouté le nom Pierre du fait de sa résistance aux forces du mal. Je me permets aujourd’hui une autre interprétation en me demandant si Jésus ne parlait pas du site Pétra, c’est-à-dire du lieu où il voulait construire son « chateau » ou son tombeau… (Oh ! Oh ! Oh ! Vite j’enregistre ça !)

Pétra était la capitale du royaume des Nabatéens

Les Nabatéens, un peuple arabe de l’Antiquité était moins connu que les Phéniciens. Pourtant, leurs vestiges sont impressionnants, car ils ont résisté aux épreuves du temps sans subir de dommages autres que l’érosion naturelle.

Ils creusaient leurs tombeaux dans les falaises de grès en les taillant dans la roche. On les appelait des tombeaux-tours, car ils étaient pourvus de 4 faces — comme un cube — qui étaient taillées à même la roche, ce qui les rendait toutes solidaires.

Pétra contient plusieurs milliers de monuments rupestres, dont « le trésor de pharaon ». Appelé aussi « cénotaphe », le « trésor de pharaon » est un tombeau vide, un kénotaphion en grec, ce qui veut dire « une tombe sans inhumation ou incinération ». Pourquoi ? Lorsqu’on n’avait pas de corps, on faisait des tombeaux honoraires pour que les âmes puissent avoir une demeure. Mais il y a des personnes, je pense, d’un certain standing spirituel, qui avaient le droit à deux tombes, celle qui deviendrait un lieu saint, un monument funèbre élevé de son vivant, tandis que le corps une fois mort était enterré ailleurs. Exemple avec un certains « Drusus » dont le tombeau honoraire fut édifié sur le bord du Rhin tant que son corps fut transporté à Rome ; idem avec l’empereur Auguste sur le champ de Mars. 

Ce qui m’amène à me demander si le tombeau trouvé vide par la nana de Jésus n’aurait pas été le fameux monument honoraire tandis que son corps — du moins ce qu’il en reste au bout de 2000 ans — serait peut-être planqué dans une cave du Vatican… Enfin bon, c’est juste une hypothèse, hein ; je ne voudrais pas m’attirer les foudres du Vatican ! Cependant, elle a peut-être fait croire que des anges tout droit descendus du ciel étaient venus le délivrer, alors que c’était peut-être juste une métaphore pour remercier deux supers potes venus à la rescousse pour sauver super Jésus d’une situation difficile, sans quoi, on l'aurait emmuré vivant, ce qui était aussi une habitude à une certaine époque. Les deux anges, ce sont les deux messagers qui sont avec Jésus qu’elle confond avec un jardinier parce que ni une ni deux, on a dû lui trouver un déguisement pour pouvoir échapper à la vigilance de tous ceux qui voulaient sa peau. 

Donc, pour en revenir au tombeau vide alias trésor de pharaon (Khaznet Fir'aun en arabe), c’était le tombeau d’un roi nabatéen qui faisait plus de 40 m de hauteur et 25 m de largeur taillés dans du grès rose. C’est sans doute aussi pour lui, en plus des 3000 autres, que Pétra est inscrit sur la liste du patrimoine de l’UNESCO.


En dehors des tombeaux vides, ce qui particularise Pétra, c’est l’écriture qu’on y a laissée en héritage. En effet, l’écriture nabatéenne est l’écriture qui est à l’origine de l’écriture arabe. Donc, si on veut vérifier que quelques hommes n’auraient pas déformé tel ou tel propos pour s’approprier la connaissance et mieux assouvir leur pouvoir, c’est par là qu’il faudrait commencer. 

Bon, les Nabatéens étaient des Arabes qui vivaient en Jordanie, mais aussi sur toute la péninsule du Sinaï et le désert oriental de l’Égypte entre le Nil et le littoral de la mer rouge. Pour transcrire leur langue, ils ont créé l’alphabet nabatéen qui descend de l’alphabet araméen. C’est l’Alphabet phénicien qui a donné naissance aux alphabets araméen, hébreu et arabe.  

Donc l’alphabet nabatéen est de type « abjad », c’est-à-dire qu’il utilise surtout les consonnes, comme les Hébreux (mais pas comme les Indiens d’Amérique du Nord qui eux utilisaient surtout les voyelles) ; mais à l’inverse des Araméens, dans leur alphabet, on y a noté des ligatures linguistiques, c’est-à-dire des combinaisons soit pour rendre les lettres plus jolies soit pour mieux représenter les sons. Et c’est en se développant que les notions et les constructions grammaticales arabes se sont développées. Sur les 6000 inscriptions nabatéennes que détient l’humanité, on a trouvé la plus vieille à Pétra un siècle avant Jésus-Christ. 

Et la question que je me pose, c’est  : est-ce que les Nabatéens pourraient être en réalité des Nazaréens ou vice-versa à cause de la modification de deux lettres ? Le Nabatéen avait deux types de voyelles, les courtes et les longues. Parmi les 22 lettres de l’Alphabet, 18 étaient des consonnes, les 4 autres étaient soit des consonnes aussi soit des voyelles, elles étaient donc modifiables. On parle de royaume nabatéen qui serait aussi appelé Nabatea (ce qui me fait penser à « né dans le bateau ») ; écrit « al anba-t », en arabe (ce qui me fait penser à « en bas ») ou Nabatène (qui me fait penser à né dans le baptême. Et d’ailleurs ça me rappelle, si je ne me trompe pas que Jean-Baptiste, c’est dans le Jourdain qu’il baptisait les gens ! Et Jourdain, ça veut dire quoi ? Ça veut dire « Celui qui descend » (al-Urdun) et c’est en Jordanie que Jésus a sans doute voulu construire son palais royal avec son tombeau du genre de pyramide égyptienne pour son esprit dans l’au-delà. C’était ça son église ; mot qui en grec se dit « Ekklêsia » signifiant « assemblée », parce que ce qu’il voulait notre Jésus, c’était faire comme les Docteurs avec qui il parlait le jour de Pâques, c’était faire des conférences dans un théâtre où tout le monde serait rassemblé pour l’écouter. Et qu’est-ce qu’il y avait à Pétra, en dehors des tombeaux gravés dans la roche rose et des connaissances en écritures pour transcrire les langues, il y avait… des théâtres ! Ce n’était pas seulement en Grèce ! Les Églises au commencement étaient des écoles de pensées où on recevait les enseignements dans des amphithéâtres…

 Jésus était un prof de pensées, donc un philosophe. Et il était autant arabe qui juif et chrétien en fait. Il est les trois. C’est ça la trinité, ah ah ah ! Quelle révélation ! 

Ah oui, important : Les femmes nabatéennes avaient les mêmes droits de propriété que les hommes, elles étaient leurs égales, pareil en matière d’héritage et jouaient un rôle dans les activités économiques du pays. Elles fréquentaient les temples, offraient des sacrifices (j’espère que c’était seulement des fruits) et jouaient de la musique !

Régime politique ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Nabat%C3%A9ens )

Strabon évoque une monarchie qui n'est pas absolue : « Le roi, ici [dans les banquets], est si mêlé à la vie commune que, non content de se servir souvent lui-même, il sert parfois les autres de ses propres mains. Il est parfois aussi tenu de rendre des comptes à son peuple, et voit alors sa conduite soumise à une sorte d'examen public ».

Jésus se se faisait pas systématiquement servir, il servait et il lavait les pieds de celui qui lui lavait...